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06 juillet 2008

Les romanciers et les historiens


Je suis incapable de me souvenir où j'ai lu cela mais je trouve cela tellement juste que je le partage. L'auteur disait quelque part que "les historiens etaient les romanciers du passé et que les romanciers étaient les hitoriens du présent."

Et si vous aimez les romanciers et l'histoire, je vous recommande le livre d'un ami, Michel Claise: Faux et usage de faux paru chez Luce Wilquin. ( si cette citation est de toi Michel, je te prie de m'excuser)

Sans rien révéler je vous livre de petits extraits: "le Diable se doit de s'attaquer aux vertus. Les péchés ne sont que les inventions des hommes qui veulent contraindre leurs congénères à croire en Dieu".
Dans le même chapitre il écrit que "les religions cultivent la tolérance comme les Japonais les bonsaï: il suffit de lui couper un petit bout tous les jours pour l'empêcher de grandir."

Dans un autre chapitre, tout au début, il aborde les écrivains à succès et compare les best-sellers à des "machines à déboiser". Le héros du livre est romancier justement. "Je suis ce qu'on appelle un écrivain à succès, vivant le paradoxe de réussir ma vie et de rater mon oeuvre."

Je vous laisse découvrir les aventures de ce romancier à qui on demande de rencontrer un homme qui lui permettra d'écrire un best -seller. C'est homme est le diable. Quoique .

02 mars 2008

Les cockers , les fascistes et une pensée émue pour Bush.

Le dillettante a édité un petit roman de Cyril Montana, La faute à Mick Jagger. Outre les 40 ans de 1968, le lire est un plaisir savoureux. Je ne résiste pas à la tentation de deux petits extraits.

Le premier sur les Cockers qui nous renvoit un peu à ce coeur de l'Amérique profonde qui a élu Georges Bush. "Il paraît qu'à force de se reproduire entre eux les cockers sont devenus les chiens les plus cons de la planète. La consanguinité ça fait des dégâts, ce doit être comme les Berrichons ou les Texans, et tous ceux qui vivent au milieu d'un pays. Les uns sur les autres avec les mêmes idées qui baisent entre eux. Sans mouvement, sans nouvelles têtes. C'est ça le terreau du fascisme. Les cockers sont des fascistes qui s'ignorent."

L'autre extrait est une conversation entre un jeune fils et le père atteint d'une maladie incurable à force d'injections nocives. "Mais qu'es-ce qui m'arrive Papa, est-ce que je suis fou, dis. Et ce dernier de lui répondre. Tant que tu te poses la question ça va, car il n'y a que les fous qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont." Je ne pense pas que Bush doive se poser beaucoup de questions de ce type. Ce qui est fou pour lui, c'est la perspective d'un noir ou d'une femme à la présidence.


07 janvier 2008

confessions


Dans le très beau livre de Philippe Claudel, le Rapport Brodeck, il y a cette conversation magnifique entre Brodeck et le prêtre du village qqui lui dit :" Les hommes sont bizares, ils commettent le pire sans trop se poser de questions, mais ensuite, ils ne peuvent plus vivre avec le souvenir de ce qu'ils ont fait. Il faut qu'ils s'en débarasent. Alors, ils viennent me voir car ils savent que je suis le seul à pouvoir les soulager, et ils me disent tout. Je suis l'égoût Brodeck. Je ne suis pas le prêtre, je suis l'homme-égoût."

Plus loin, Brodeck se demande s'il est "né dans une époque qui repousse toute limite et qui bat les existences comme les cartes d'un grand jeu de hazard ?"

Ce livre vaut vraiment le détour. En attendant, je vous souhaite une année en paix, sans trop de peurs et pleine de vie. Et s'il y a un voeu à formuler je reprendrai celui de mai 68 que mon ami Luc m'a envoyé: soyez raisonnable, demandez l'impossible.

29 octobre 2007

la longue traîne et la créativité


Le terme (the long tail) est de Chris Anderson. Dans son livre du même nom, il évoque comment la vente en ligne va bouleverser les business models de nombreuses entreprises. Il l’illustre avec iTunes ou Amazon.com qui vendent tout ce qu’ils ont dans leur répertoire, là où les disquaires et libraires du bon vieux temps faisaient honneur à la loi de Pareto : 80% de leur chiffre d’affaires était fait avec 20% de livres ou disques (les blockbusters, les tenant des hit-parades). Il y a des livres qui connaissent un tout nouveau succès alors que plus aucun libraire ne les répertoriait. Bref, la longue traîne, c’est la courbe de la demande qui s’étend presque à l’infini parce qu’il y aura toujours quelqu’un en demande dans le monde pour quelque chose d’unique. Et si c’était des hommes de marketing qui étaient le plus à l’affût de l’unique ?
« The Long Tail » est un concept qui s’applique également à la science. À l’heure de l’open-source, internet va révéler au monde une quantité d’études, de tests, de thèses qui n’auraient touché personne auparavant. Une thèse universitaire est produite à 15 exemplaires, pour le jury et la bibliothèque. Qui s’y intéressera après ? Peu importe pourvu que la personne qui en a le plus besoin au monde puisse y avoir accès. Et cela, Internet le permet aujourd’hui.
Il y a de plus en plus de chercheurs disponibles dans le monde: le monde académique mondial, les laboratoires indépendants, les chercheurs russes, indiens, chinois, les chercheurs actifs dans d’autres industrie, la surcapacité (75% des marchés sont en surcapacité), les retraités. Tous participent à accroître l’offre. C’est cette offre qui a amené Chrisitian Bluemelhüber à concevoir le European Sales and Marketing Lab avec la Solvay Business School et la BMMA. Innocentive, par ailleurs, a créé une plateforme sur le web où les chercheurs de solutions sont mis en contacts avec les chercheurs qui solutionnent. Ils ont aujourd’hui plus de 75000 apporteurs de solution dans 175 pays et 44 disciplines scientifiques. Pourquoi se priver d’un tel réservoir de recherche ? Prétendre pouvoir survivre parce qu’on a réussi à attirer sur son pay-roll le meilleur talent est une position qui frise soit l’arrogance soit la naïveté. Et si le Lab vous donnait accès à une étude, une thèse un concept qui puisse vous ouvrir un « océan bleu » d’opportunités ?
L’open-source a son corollaire : l’open-innovation, un concept peu orthodoxe développé par le Professeur d’Harvard, Henry Chesbrough, il y a plusieurs années. Selon ce professeur, il est impératif pour créer et profiter de la technologie dans un environnement de plus en plus riche en information, de cesser de se reposer uniquement sur son propre savoir pour grandir. Au contraire, écrit-il, « companies can – and indeed, must – leverage both internal AND external sources of ideas, tapping into the rich knowledge base of information available not only outside the walls of R&D, but outside the walls of the company itself. »


Le secret de l’innovation.
L’innovation est incontournable sur nos marchés. Des entreprises comme Nokia, P&G, Boeing, Gsk ont habitué leurs actionnaires à des taux de croissance à deux chiffres, ils ne supporteraient pas que cela change. Les entreprises n’innovent pas pour le pur plaisir d’innover. L’innovation est devenue inévitable sous la pression de deux forces dont l’une est la conséquence de l’autre :
-La pression des actionnaires et des bourses sur les résultats, d’une part.
-Cette pression engendre une croissance des entreprises dont la taille en fait rapidement des commodités. Il y a aujourd’hui 250 marques de GSM sur la planète.
Parmi les grandes entreprises, il arrive que le leader perde confiance. Sait-il ce qu’il va devoir faire pour créer la prochaine génération de produits à succès qui l’aidera à garder une croissance à deux chiffres avec des marges aussi élevées ? La réponse à cette question est de moins en moins évidente. Sony n’a pas trouvé l’iPod et Nokia n’a pas trouvé le Blackberry.
Nokia a néanmoins créé une entreprise en Californie qui s’appelle Innovent. L’activité de cette société est d’accompagner de jeunes chercheurs/entrepreneurs jusqu’à la réalisation d’un prototype et d’un dossier qui puisse être accepté par un « venture capitalist » qui sera Nokia ou un autre. L’hypothèse derrière la création d’Innovent par Nokia c’est qu’aucun leader ne peut plus étendre son leadership dans le temps et dans l’espace sans acquérir de la connaissance externe pour l’intégrer ensuite dans ses « core competencies ». Nokia voulait élargir sa vision, nous dit Stéphanie Keller, « by creating a company that was focused around the consumer needs and that would built its products from the consumer out instead of from the technology in. » Or la recherche chez Nokia émanait de plus en plus de leurs acquis technologiques. La recherche est biaisée par les succès du passé et par la perception qu’on se fait implicitement de la distribution, du client et de sa propre technologie. Avec Innovent, ce biais disparaît et l’on peut aborder la demande sur le marché avec un regard neuf. Le regard qu’aurait un nouveau venu. Le regard qu’a eu Blackberry, par exemple. Grâce à Innovent Nokia redécouvre l’âme de l’entrepreneur créateur qui fait vite défaut aux boîtes qui grandissent trop vite. Fondamentalement, Nokia nous signale ici que savoir le secret de ce qui marchera demain n’est pas la clé. Il faut appréhender autrement le secret de la création. Revenir à la spontanéité non-biaisée du jeune entrepreneur. Procter&Gamble, Nokia, GSK démontrent qu’on ne peut arriver à durer sur son marché qu’en s’ouvrant aux autres. Il faut collaborer. Il faut un écosystème de partenaires qui se partageront le gâteau. « Nobody will get 100% of the pie anymore » dit encore Stephanie Keller, CEO d’Innovent. À nous de voir quelle place nous pouvons nous préserver en tant que créatifs dans cet écosystème. Allons-nous profiter de la longue traîne ou rester à la traîne ?

Patrick Willemarck, octobre 2007 pour Media Marketing

13 octobre 2007

la différence entre un philosophe et un mathématicien.



L'auteur de ce livre, Luc de Brabandère, étant philosophe et mathématicien, sait de quoi il parle: "Le philosophe et le mathématicien ont tous les deux besoins de très peu de choses pour travailler. Le mathématicien se contente d'un cahier, de crayons et d'une corbeille à papier. Le philosophe n'a même pas besoin de corbeille."

Il termine ce petit livre qui se dévore en évoquant une de ses passions: les cartoons. Il nous encourage à devenir cartooniste de notre vie de temps en temps. "C'est la condition sine qua non de la créativité. Mais être créatif c'est aussi se savoir incomplet, éprouver le besoin de l'autre pour poursuivre." Inventer de nouvelles choses c'est inventer de nouveaux liens entre les choses existantes. C'est retourner vos lunettes. c'est imaginer une caricature. Pierre Kroll, à cet égard, est bien plus que l'égayeur des pages du Soir. En créant de nouveaux liens entre les faits d'actualités, il interpelle et fait réfléchir.

La chance


A en croire Woody Allen, le monde est composé de bons et de méchants. "Les bons dorment mieux, écrit-il, mais les méchants profitent beaucoup plus de leurs heures de veilles." D'autres divisent le monde entre les chanceux et les malchanceux. La division semble beaucoup plus pénible. Des études prouvent, en effet, que les chanceux ont de plus en plus de chance et les malchanceux de plus en plus de malchance. Pour en savoir plus vous pourriez consulter le livre du Dr Richard Wiseman, The luck factor. C'est Chrisitian Bluemelhüber qui m'en a parlé. Je ne crois pas que ce livre vaille un long détour mais il a connu son succès. Avec une peu de recherche il démontre les vertus du positivisme. Il ne donne, par contre, aucune recette pour devenir scandaleusement riche à l'euromillions. Le livre nous a inspiré l'idée de rechercher quels seraient les facteurs chances qui sévissent en entreprise. Pourquoi certaines ont-elles manifestement plus de chance que d'autres ? La différence sera sans doute culturelle et structurelle. La chance, chez l'individu, est avant tout un sentiment, une attitude. Qu'en sera-til dans une collectivité d'individus qui se veulent différents tout en cherchant la reconnaissance et l'appartenance. Des individus qui se veulent autonomes et ne performent qu'en interdépendance? Si vous avez des idées, des expériences, elles sont les bienvenues. Christian Bluemelhüber enseigne le marketing à la Solvay Business School. En attendant, pour en revenir à Woddy Allen, la chance sourirait-elle plus aux méchants ou en ont-ils simplement plus besoin ? Et si les méchants sont en affaires, pourquoi en ont-ils si peu ? A moins qu'il ne soient moins méchants qu'on ne le croit.
Patrick

Pensée unique ou résistance à la grande lessive du libre-arbitre ?

Je n'ai pas résisté à l'achat des "nouvelles mythologies" publiées au Seuil sous la direction de Jérôme Garcin. L'idée du livre est une initiative du Nouvel Obs pour célébrer les 50 ans des Mythologies" de Roland Barthes qui examinaient la signification d'objets aussi indispensables à l'homme moderne que le "Guide bleu", la DS et le visage de Greta Garbo...
Le 15 mars dernier, le Nouvel Observateur rendait hommage au sémiologue en publiant une première série des "Nouvelles Mythologies" de notre culture de masse postmoderne. Il y était question du téléphone portable (par Philippe Delerm), du sushi (par Jean-Paul Dubois) et de la maxi-poussette (par Catherine Millet), du 4x4 (par David Le Breton) et du 20-Heures (par Marc Augé). La série s'est allongée, je ne manquerai pas d'y revenir. Ici j'aimerais juste évoquer Denis Jeambar qui parle de la pensée unique. "Ce que respecte le plus au monde notre société c'est le conformisme. Plus l'individualisme prospère plus il crée de l'uniformité." Cela m' interpelle parce que je sens à quel point cel se vérifie dans la vie civile, dans celle des entreprises et dans le monde des idées. Les enterprises comme les individus tentent et rêvent d'être unique mais finissent par être comme les autres. "Le culte de la différence a pour corolaire une peur bleue de la quarantaine sociale". Et c'est cette peur qui freine l'invention de nouveaux modèles, la recherche de nouveaux leviers de croissance et de développements. Bref, le livre vaut le détour. Pour Jeambar, "au même titre que les marques, la pensée unique invite chacun à s'évader dans le paradis artificiel d'un narcissisme qui fait consensus." C'est comme tenir un blog. Cela se fait. le tout est de ne pas céder à la tentation de la grande lessive du libre-arbitre.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce livre où romanciers, psychologues, sociologues, philososphes et économistes ont chacun choisi une mythologie.

Patrick

01 mai 2007

Rendre grâce aux arabes

Je ne résiste pas à l'envie de vous livrer encore une petite référence à Philippe Val (Voir plus bas) dans son "traité de savoir survivre". Il y écrit que toute l'humanité peut rendre grâce aux arabes de leur avoir livré, avec Shéhérazade et les contes des milles et une nuits, ce très beau message: tant que l'on a quelque chose à raconter, on ne meurt pas.

L'esthétique prime.

Extrait du livre de Philippe Besson, Se Résoudre aux adieux. Un très beau livre composé comme un receuil de lettres qu'une femme envoit à un amour devenu impossible qui ne répondra pas. Elle écrit de New York, Venise, de l'orient Express et de Paris. Arrivée à Venise, toujours éffondrée de chagrin, voici ce qu'elle évoque dans une de ses lettres:

" Sais-tu que New York et Venise ont ceci en commun que des tours s'y écroulent ? Ici, ce fut le Campanile sur la place Saint-Marc. Il est tombé il y a longtemps, un 14 juillet, sans faire de bruit ni de victimes, là est la différence. On ne saluera jamais assez l'élégance surannée de la Vénétie. Les effondrements n'y ont rien de tragique : l'esthétique prime."

Traité de savoir survivre.

C'est le titre d'un très beau livre écrit par Philippe Val, le directeur de Charlie Hebdo. Un livre qui invite à la réflexion dans un style accessible et agréable à lire. Pour vous mettre l'eau à la bouche, laissez-moi vous raconter l'histoire de ce nazi qui dans un camp de concentratiion demande à des juifs appelés à être tués le jour-même de saisir leurs violons et de lui jouer un air de Schubert. Les musiciens y mettent toute leur âme avec une faible espoir d'éviter le pire si la musique plait à leur bourreau. Le bourreau fond. Les notes si finement jouées lui arrachent des larmes aux yeux. Le morceau fini, il sèche ses yeux et envoit les juifs à la chambre à gaz. Comment est-ce possible? Faut-il être inhumain pour agir ainsi ? Comment peut-on être si sensible à la musique et si insensible humainement ? Philippe Val suggère qu'il y a dans l'amour de la musique quelque chose du coït ancestral. C'est viscéral, animal. On veut s'épancher, se faire plaisir. Le nazi jouit du moment. Après, il remonte son pantalon. C'était bon. C'est tout. Philippe Val en conclut qu'on ne peut pas se contenter d'aimer la musique. Il faut aimer "aimer la musique". Notre Nazi aurait du aimer "aimer Schubert" et voir dans ces interprètes d'un instant des agents du grand musicien qu'ils aimaient en partage. D'où l'importance de l'éducation à l'art, à la philosophie, à l'altérité. Un très beau livre qui aide à faire la part entre les lois de la nature et celles de la culture.
Dans un roman de l'allemand Danile Khelmann, Le prince des mathématiciens, Gauss, évoque la tyranie de ces lois de la nature qu'étudie Philippe Val.
Gauss
par l'intermédiare de ce romancier dit "qu'on croyait toujours être maître de sa destinée. On créait et on découvrait des choses, on achetait des biens, on trouvait des gens qu'on aimait plus que sa propre vie, on engendrait des enfants, peut-être intelligents, peut-être idiots, on voyait mourrir la personne qu'on aimait, on devenait vieux et stupide, on tombait malade et on finissait sous terre. On pensait avoir tout décidé soi-même. Seules les mathématiques nous montraient qu'on avait toujours suivi le mouvement. Le despotisme quand j'entends cela. Les princes, eux ausi, n'étaient que des pauvres bougres qui vivaient, souffraient et mourraient comme les autres. Les vrais tyrans étaient les lois de la nature."
Gauss n'en n'a pas moins arpenter le monde comme le suggère le titre de ce merveilleux roman que je vous conseille aussi: Daniel Kehlmann, Les arpenteurs du monde, chez Acte Sud. L'autre arpenteur est Humboldt.
Tout cela invite à la philosophie dans le sens où l'exprime Michel Onfray dans un de ses derniers livres, "La puissance d'exister". "Philosopher", écrit-il,"c'est rendre viable et vivable sa propre existence là où rien n'est donné et tout reste à construire." Il y plaide pour un monde dénué de transcendance où nous n'avons de compte à rendre qu'à nos semblables. Un monde où la morale se résume en un impératif hédoniste, une immanence du plaisir qui invite à jouir et faire jouir sans faire de mal ni à soi ni à personne. "Voilà toute morale".

Welcome on Patrick Willemarck's blog

I'm the founder of Dialog Solutions.
On this blog I want to share views and opinions about business and more specifically about Brands, Consumers, Marketing, market research, innovation, loyalty, etc., all those business aspects that are deeply affected by social media.
Every company shouldn't be present on every social media network. but every company is becoming porous to the outside world and has therefore to become both social and media.

Patrick