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23 mai 2007

le bonheur


"Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et c'est tout."

Paul Eluard

10 novembre 2006

Het verslag van de Jury van De Tijd

De jury van het Managementboek van het jaar, een initiatief van de krant De Tijd, heeft de titel dit jaar toegekend aan 'Het Edisonteam' van Patrick Willemarck. Het boek wordt uitgegeven door Lannoo Campus. Vorig jaar werd 'Good to Great' van Jim Collins verkozen tot Managementboek van het jaar en in 2004 werd het boek 'Waardecreatie en innovatie in de industrie' van Paul Matthyssens, Koen Vandenbempt en Liselore Berghman bekroond.

'Het Edisonteam: inzicht, inspiratie en strategieën voor het succesvol innoveren van uw bedrijf' haakt in op een van de belangrijkste thema's waar managers vandaag mee aan de slag zijn: innovatie. De jury looft de manier waarop Willemarck het thema uitwerkt. Al te vaak immers blijft de discussie over innovatie steken bij 'uitvindingen' of 'nieuwe technologieën'. Toch hebben ook niet-hoogtechnologische fabrikanten en dienstenbedrijven behoefte aan innovatie om te groeien op de wereldmarkt. Willemarck zet met zijn boek managers aan tot creatief denken over innovatie en houdt het daarbij niet bij oeverloze theorieën. 'Het Edisonteam' staat bol van de verwijzingen naar succesvolle voorbeelden van innovatie uit binnen- en buitenland, waardoor het begrip veel tastbaarder wordt. Ikea, Virgin, Apple, Senseo... telkens gaat Willemarck op zoek naar wat managers uit de successen en vergissingen van die merken kunnen leren. 'Het managementboek van het jaar werkt verrijkend voor alle ondernemers en managers omdat het aanzet om 'out of the box' te gaan nadenken, ook over strategieën en werkwijzen die al twintig jaar ongewijzigd zijn', aldus de jury.

De jury verkoos 'Het Edisonteam' tot Managementboek van het jaar voor zijn originele en inspirerende kijk op het thema innovatie, dat in dit boek een voor iedereen haalbare doelstelling lijkt. De schrijfstijl is opvallend toegankelijk. Het boek is dan ook een must voor al wie wil meespreken over innovatie, toch een van de speerpunten van alle toekomstplannen voor onze Vlaamse economie.

De jury benadrukt wel dat er in Vlaanderen ruimte blijft voor een managementboek over innovatie dat ook recepten aanreikt om het vernieuwingsproces en ondernemerschap te stimuleren in de bedrijfswerking. Ook het nieuwe Managementboek van het jaar laat daar nog veel ruimte open. Volgens de jury is er in Vlaanderen behoefte aan een 'praktijkboek innovatie' dat concrete managementtips aanbiedt waarmee de inspiratie uit het boek van Willemarck kan worden omgezet in daden.

Van alle ingezonden managementboeken haalden nog vier andere titels de shortlist.
De jury was bijzonder lovend over 'China zet de wereld op zijn kop' van James Kynge, de voormalige bureauchef van Financial Times in Peking. Het boek brengt een originele kijk op het fenomeen China, omdat Kynge het Chinese groeiverhaal vertelt vanuit fenomenen in de Westerse wereld die vervolgens aan de Chinese logica worden getoetst.
Ook over 'Generatie Einstein: slimmer, sneller en socialer' van Jeroen Boschma en Inez Groen was de jury erg positief. Vooral het eerste deel van dit boek is een eyeopener over communiceren (en dus ook zakendoen) met de jongeren van vandaag. Aan de hand van voorbeelden van gelukte en mislukte communicatieve acties met jongeren, wordt een beeld geschetst van de manier waarop de jeugd vandaag omgaat met een reeks verworvenheden.
De jury had ook lovende woorden voor 'Systeemdenken: ontdekken van onze organisatiepatronen' van Bill Bryan, Michael Goodman en Jaap Schaveling. Het boek toont hoe we door de dingen anders te benaderen heel nieuwe inzichten kunnen verwerven, zeker daar waar ons natuurlijk, mechanisch denken geen oplossingen biedt.
Ten slotte was de jury ook zeer te spreken over 'Leidinggeven zonder bevelen, de outputmanager' van Filip Vandendriessche en Jef Clement. Het meest praktische boek uit de shortlist vertelt hoe je als manager van je organisatie veel kunt bereiken zonder voortdurend het hiërarchische, dwingende argument te moeten gebruiken.


Jury

De jury van De Tijd Managementboek van het jaar 2006 bestaat uit:

* Frederik Delaplace, hoofdredacteur De Tijd (juryvoorzitter)
* Rudy Aernoudt, secretaris-generaal van het Vlaams Departement voor Economie, Wetenschap en Innovatie
* Frank Bostyn, decaan UAMS Antwerpen
* Marc Buelens, professor Vlerick Leuven Gent Management School
* Dirk Jacxsens, gedelegeerd bestuurder Leonidas
* Ingrid Lieten, directeur-generaal De Lijn
* Tom Michielsen, redactiechef Management & Expertise De Tijd
* Eric Vermeylen, directeur Kenniscentrum Voka-Vlaams Economisch Verbond
* Geert Wellens, directeur publicaties Mediafin

De Tijd Managementboek van het jaar 2006 is een initiatief van de krant De Tijd, met de steun van Vacature en Partena.

15 juillet 2006

La fin d'un trublion



Guy Kuperblum est un ami. Il est décédé le 14 juillet d'un accident de la route qui a fait de graves victimes outre lui.
En 25 ans, j'ai appris à cerner et aimer le personnage qui dans le milieu publicitaire belge ne s'est pas fait que des amis. Il avait l'art de polariser. Son sens du débat et ses joutes oratoires témoignaient de sa passion pour le monde des idées. Son travail n'a jamais été dénué de talent.
Guy n'était pas transparent pour autant. Il préférait le trouble, pour le semer ou pour s'y réfugier. Il me rappelle ces mots de René Char:
"Tout ce qui vient au monde pour ne rien troubler, ne mérite ni patience ni égards"
Nous n'avons peut-être pas toujours eu la patience qu'il fallait. Aujourd'hui il mérite en tout cas tous les égards. Ils se rassemblent dans un blog en son honneur dont le lien se trouve en marge de ce blog. Il est ouvert à tous ceux qui l'ont connu de près ou de loin.

03 avril 2006

Et si on se disait Bonrire au lieu de Bonjour ?

Une journée où on n'a pas ri est une journée de perdue,
disait Nietsche.
C'est ce que rapporte le philosophe
Jacques Sojcher dans les colonnes du Soir du 3 avril.
Il y rapelle aussi ce que Spinoza disait:
la joie augmente l'homme dans son être
et
la tristesse le diminue.

31 mars 2006

Abribus clin d'oeil du passage fulgurant d'une intimité à l'autre.

Cette photo surprendra.
Elle date d'il y a 14 ans, je dirigeais la Young,
mon fils naissait et
la Sopexa nous choisissait comme agence.
Conséquence: un abribus
où mon fils
passait de manière fulgurante
d'une intimité à l'autre.
A son insu.

L'article précédent, sur les relations intimes,
explique le passage d'une intimité à l'autre.
Cette photo n'en est qu'un clin d'oeil.
Et un beau souvenir bien vivant.

21 février 2006

J’ai peur, je crois que je vais accoucher d’une grande idée, maman.

J’attends avec impatience la petite oreillette de reconnaissance vocale et linguistique qui interprètera dans ma langue ce que d’autres me racontent dans la leur. On l’annonce pour 2011. Plus que 1825 fois dormir. J’aurais tellement voulu avoir cette idée. Tant pis, j’achèterai l’appareil.
J’aspire au GSM qui intègrera le même système dans l’appareil, 724 nuits plus tard.
Je rêve du TGV Ryanrail à 500km/h qui mettra Rome à 3 heures et 90 € de Bruxelles.
J’imagine la bande d’autoroutes payantes où ma vitesse se règle automatiquement sur la voiture qui précède et où le 200km/h est obligatoire. Avignon en 5 heures, de porte de garage à porte de garage, sans accroc, sans radar mais avec moteur hybride. J’ignore pour quand ce sera, je n’en dors plus.
J’attends le détecteur de virus qui pulvérise un anti-bactérien immédiat et naturel (les brevets sont déposés) en cas d’attaque sournoise, etc. Les brevets sont déposés, cela ne saurait tarder.
Je rêve d’abribus en ville qui diffusent de la musique et des infos qu’on n’entend qu’en se mettant à l’abri. Je rêve. Je projette. Je conçois. Je me frustre.
« Tu es grand maintenant », me dirait ma mère, » il est temps de te confronter à la réalité. Tout n’est pas possible. Tu ne peux pas tout avoir et tout ce que tu imagines ne peut pas se réaliser. » Alors quoi, maman, les vaillants navigateurs de nos livres d’histoires qui affrontaient les tempêtes pour ramener l’or, les épices et la soie, ce sont de légendes, des inventions ? Ceux qui ont découvert que la terre était ronde sont des illuminés, peut-être ? Non. Pourquoi, toi et les autres, vous entêtez-vous à nous le faire croire ?
- Plus tu grandis mon fils, plus il convient de t’aligner. Pourquoi veux-tu refaire le monde sans arrêt ?, me demande ma mère
- Parce qu’il va mal, maman. Parce que j’ai envie d’essayer. Pour la beauté du geste. Pour me joindre à tous ceux qui ont rendu l’impossible possible.
- Justement, tu ne sauras pas changer cela. Laisse faire les spécialistes. Les gens qui ont fait des études sérieuses. Ceux qui entrent dans les dictionnaires.
- …J’en reste bouche bée. Pourquoi elle n’est pas juive ma mère ? Je rêve d’une mère qui me trouverait brillant en tout.
Ma carrière d’inventeur s’est brisée du coup. Je me suis replié sur la pub.
Je rêvais moins. Je me retrouvais face à la feuille blanche.
Facile à remplir une feuille blanche. À l’école, je la recouvrais de tous les charabias et esquisses possibles. Mon élan créatif débordait en gravure sur les bancs. Mais pas de tags, non, je vous le jure monsieur le Préfet ! Mais là, dans le monde des adultes et dans une agence, je fais quoi ? Je la remplis comment ma copie ? Je la remets à qui ? Il dira quoi ? Si ce n’est pas le directeur créatif qui a des goûts de chiotte, ce sera le directeur de clientèle et si ce n'est pas lui, ce sera le client qu’il ne dirige pas du tout, comme son titre le suggère à tort. Alors, oui, je fais du sage, je fais ce qui se fait, ce qu’on acclame à Cannes. Je fais dans la norme. Je pique l’idée d’un distributeur de téléphone allemand, je l’adapte et ils n’auront qu’à la vendre à Proximus. Je n’ai pas peur puisque je sais que ça a déjà marché.
Quel beau métier. Et dire qu’il y en a qui se demande où je vais chercher toutes ces idées. Bande d’idiots. Chez les autres, bien sûr. C’est simple. C’était simple, en fait.

J’ai appris que tous les pontes de l’économie s'étaient à nouveau, réunis à Davos. Le thème du Forum portait sur la crise de l’innovation. Je ne comprends plus. Je veux être inventeur, je dois renoncer. Je veux créer de l’original, ça ne se vend pas. J’ai donc donné dans le style pré formaté et ça se vend. Alors, de quoi se plaignent-ils à Davos. La créativité en panne ? Retournez-vos lunettes ! Appelez-moi !
La situation est grave. Il y a même un type à Davos qui prétend que pour innover, il fallait avoir une attitude de débutant. Il a été applaudi. Je n’en crois pas mes oreilles. Et l’expérience, mon bon Monsieur ? Un débutant coûte moins cher, c’est tout. Vous ne pensez qu’à ça : réduire vos coûts.
N’empêche, je flippe, ils ont l’air sérieux et puissant les pontes de Davos. Je crains que mon emploi ne soit à nouveau en danger. Copier des débutants, c’est compliqué, ils n’ont rien fait. Faire le débutant, ça ferait con, je suis chauve, bedonnant et ridé. Je les vois déjà me demander : « et votre diplôme, vous l’avez eu à quel âge ? »
Ce n’est pas tout. Pour le prix qu’ils paient, il y en a une autre à Davos qui a remis une couche sur mon stress paralysant. Elle bosse chez Google, mais je ne trouve plus son nom (je n’ai pas trop envie de chercher, en fait). Pour elle, innover nécessite une contrainte. Son ami peintre lui aurait dit qu’il est plus facile et plus rapide de peindre une toile où figure déjà un trait ou un objet qu’une toile blanche.`Elle l’a cru.
Elle n’a pas donné le nom de l’artiste. C’est peut-être un ancien publicitaire recyclé ?
Pour illustrer ces convictions par un exemple plus commercial, elle cite IKEA. Ils innovent mieux et gagnent plus de sous parce que leur radin de patron impose depuis toujours la même contrainte : faire le plus beau possible, le moins cher possible. Le radin en question est un des hommes les plus riches du monde. Au lieu d’offrir des fleurs, il offre des semences, c’est moins cher et ça dure plus longtemps. Au lieu d’engager un designer ou un architecte d’intérieur, il a engagé un publicitaire de Malmö pour ses premiers meubles. Le mec a même inventé le « flat packing » en démontant les pieds d’une table qui ne rentrait pas dans son coffre. C’est con. J’aurais dû faire la pub à Malmö. Pas facile en tant que belge.
Zut alors, je flippe encore plus. Je ne suis ni inventeur, ni créateur, ni Suédois.
Je ne suis peut-être simplement pas assez fou, comme ils disent chez Ikea ? Maman n’aurait pas aimé.
L’ennui dans le monde des grands c’est qu’ils finissent par croire que tout est découvert.
J’ai peur, je crois que je suis devenu grand, trop tôt. Heureusement à Davos ils ont élevé le débat.

Toute ressemblance avec des faits réels est fortuite, à part Davos. Ma mère peut en témoigner. Mais si vous vous demandez pourquoi il n’y a qu’une nouveauté sur dix qui réussit, pensez à la mère de l’idée. Elle, elle n’a pas eu peur de son rejeton, elle ne l’a pas terrorisé non plus. Elle n’a écouté qu’elle-même et ses tripes. Et l’idée est née. Il y a un journaliste à New York qui devient un des hommes les plus influents du « Corportae America ». Il a écrit un livre « Blink ». Il encourage les gens à faire confiance à ce qu’ils ressentent en un clin d’œil.
Y a de l’espoir.

©Patrick Willemarck pour Blister, le 20/2 /2005

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