Extrait du livre de Philippe Besson, Se Résoudre aux adieux. Un très beau livre composé comme un receuil de lettres qu'une femme envoit à un amour devenu impossible qui ne répondra pas. Elle écrit de New York, Venise, de l'orient Express et de Paris. Arrivée à Venise, toujours éffondrée de chagrin, voici ce qu'elle évoque dans une de ses lettres:
" Sais-tu que New York et Venise ont ceci en commun que des tours s'y écroulent ? Ici, ce fut le Campanile sur la place Saint-Marc. Il est tombé il y a longtemps, un 14 juillet, sans faire de bruit ni de victimes, là est la différence. On ne saluera jamais assez l'élégance surannée de la Vénétie. Les effondrements n'y ont rien de tragique : l'esthétique prime."
" Sais-tu que New York et Venise ont ceci en commun que des tours s'y écroulent ? Ici, ce fut le Campanile sur la place Saint-Marc. Il est tombé il y a longtemps, un 14 juillet, sans faire de bruit ni de victimes, là est la différence. On ne saluera jamais assez l'élégance surannée de la Vénétie. Les effondrements n'y ont rien de tragique : l'esthétique prime."
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