11 mai 2010

4 étapes de l'histoire du WEB et 10 impacts dans notre quotidien

Alexandre Vandermeersch distingue 4 étapes dans l'histoire du web

  • La première vague du développement est due à l’invention du Worldwide Web à laquelle le belge Robert Caillau a collaboré. C’était en 1989. A cette époque, la plupart des liens renvoyaient vers une simple page. C’éatit le monde du ReadWeb, web de lecture qui donnait accès à des sommes colossales de documents et de connaissances. Cette accumulation de contenus a créé le besoin de puissants moteurs de recherches. Ce sront les Altavista et ensuite Google de ce monde. Tout cela en 6 ans de temps.
  • La deuxième vague est venue avec l’arrivée d’eBay et d’Amazon, tous les deux fondés en 1995. Cela modifiera profondément certains secteurs mais cela changera l’attitude des gens. eBay permet de lancer des commerces alternatifs et des sources de revenus pour le citoyen lambda et Amazon permet à la fois le commerce et le service et la librairie la plus fournie au monde. Cette vague est celle du Web transact, celui du e-commerce.
  • La troisième vague a pris un peu plus de temps nous dit Alexandre. L’éclatement de la bulle des « dot.com » n’y est pas pour rien. Cette vague date de 2004, l’année de la fondation de Facebook. Des initiatives sociales avaient vu le jour avant Facebook mais Facebook est devenu celui qui a grandi et attiré le plus vite le plus de monde. 400 millions aujourd’hui, c’est une puissance.  C’est le Web Connect parce qu’ iI permet de découvrir et partager des choses avec d’autres gens avec qui vous êtes connectés. On l’appelle le WEB2.0 ou Social Web.
  • La quatrième vague vient possiblement de se déclencher. Nous sommes à nouveau 6 ans plus tard.  Toutes ses vagues ont enrichi l’expérience du web mais, nous rappelle Alexandre, elles sont nées et ont existé en toute indépendance l’une de l’autre. Or, en Avril 2010, Facebook annonce son intention de les faire converger et de créer le web ‘read + Transact + Connect’ (RTC), le RTCWeb.

 

Facebook aurait trouvé la colle pour l’ensemble et aurait les moyens de l’imposer. C’est ce qu’écrit Alexandre Vandermeersch. « The glue that some people had in mind but none had the scale to impose, nor the ability to create immediate ‘win-win’ between them and publishers (you get more viral effect through sharing, we get more data). Facebook has it.

With the RTC Web, you will be able to move seamlessly across read experience from global and friend news, shop along with friends and see what they like, get personalized recommendations based on your history of ‘like’ and the one of your friends, comment a sport event online while it’s happening, with your friends, etc… In a nutshell, everything is integrated in a seamless experience, to maximize the value of your friend’s recommendation and connectivity, optimize your shopping, and discover new information and experience based on both algorithmic and social power." Pour en savoir plus allez sur son blog:       . (alexvdm.com).

 

Les traces des vagues historiques du web sur notre vie quotidienne.

 

Je ne serai pas exhaustif mais l’impact dans la vie réelle de ces évolutions du Web n’est pas négligeable.

1.     La vitesse : La première trace indélibile c’est la vitesse. Avec Google le monde entier à découvert le plaisir du ‘répondant rapide’ et supporte de moins en moins le manque de répondant d’un entreprise. Il faut que les choses aillent vite. C’est le cas en entreprise, l’addiction au mail fait que des gens se culpabilisent de ne pas répondre instantanément.

2.     Le multi-tasking : à force de faire les choses vite, on a appris à en faire plus . Nous sommes entrés dans le multi-tasking. Cela ne signifie pas qu’on soit plus puissant qu’avant, on a simplement la capacité de se concentrer sur une chose et puis une autre plus rapidement qu’avant aux dépens de la profondeur ou de la fidélité à une source d’information ou une marque.

3.    Seul avec le monde à ses pieds. Prenez le temps d’observer les gens avant un spectacle, à un cocktail, dans une file…et vous serez surpris comme moi de voir la quantité d’entre eux qui sont occupés avec leur mobile en train de surfer sur le web, de SMSer pour avoir un avis, de signaler où ils vont via foursquare, de réagir à un tweet…Nous cherchons les liens avec ce qui nous touche avec ce qui est proche de nous et le web offre plus de proximité que la vie réelle.

4.    Le pouvoir et l’intelligence, en donnant du savoir on donne du pouvoir. Le consommateur est devenu intelligent. Certains envisagent l’avenir de la presse en se disant que les journalistes d’investigations de demain, ce sont tous ces citoyens passionnés par un sujet ou un autre qui viendront enrichir le savoir et les moyens dont disposent les journalistes généralistes. Ils devront agréger, analyser, vérifier et commenter.

5.    Les marchés inversés, avec le web, tous les marchés se sont inversés. Il ne s’agit plus de pousser ses messages vers sa cible. Il s’agit de mériter l’attention du public. Il ne s’agit plus de savoir comment toucher quelle cible mais bien de savoir et faire savoir comment, où et quand on se rend accessible.

6.    Le consommacteur méfiant du marketing : il maîtrise le web, renifle les manipulations des marketers, il est celui à qui on ne « la fait plus ». Il rejette les incursions, les breaks qu’on  lui impose pour dire à quel point telle ou telle marque est grande. Il partage ses avis avec les autres et fait confiance aux autres. Il se méfie du marketing.

7.    Le consommateur entrepreneur : Il peut inventer, co-créer, gagner. Il peut s’associer et négocier. Il trouve des sources de revenus alternatifs  auprès des panels d’études, sur eBay, …Il peut lancer son entreprise sans soucis de stocks, de distribution, de vendeurs, etc.

8.    Les industries qui doivent se réinventer : la musique, la presse, la pub, l’édition, la distribution, les monopoles, les chasseurs de tête, les agences de voyages…tous ces métiers sont petit à petit en train de se réinventer en composant avec le Web.  Un nuage islandais couvre l’europs, les tour operators et les compagnies aériennes sont obligées de réagir et vite sur Facebook et Twitter.

9.    Les entreprises mises sous pression : Souvenez-vous de Domino’s Pizza, de Netlé et Greenpeace, de Toyota, …. La moindre crise est montée en épingle et nécessite une réponse. Le web n’empêche pas les crises. Il amplifie le bon et le mauvais. Si vous êtes présents et ouverts vous pourrez réagir plus vite et être soutenus par vos fans. Nutella est l'entreprise qui est la plus plébiscitée sur Facebook. L'entrprise n'y est pour rien. Que se passerait-il si, demain, quelqu'un venait établir preuves à l'appui que ce produit est fait avec une huile d'origine douteuse. Cela a fait mal à Nestlé. cela ferait très mal à Nutella.

10. L’entreprise responsable et celle qui est capable de répondant. Personne n'y échappera, l’entreprise qui répond le mieux sera la plus compétitive.  Ce n’est pas une mission impossible. Cela demande juste un peu d’adaptation de l’entreprise dans sa façon d’aborder la communication et les échanges avec le monde extérieur. The world is flat disait un auteur à sucès. Les entreprises vont suivre et devenir de plus en plus horizontales et accessibles. Il n'y aura plus que le porte-parole, la  et les quelques médias propriétaires de l'entreprise ( Revue corporate, blogs, sites, newletters,...) comme portes d'entrées. Tous les maillons de la chaîne de valeur vont s'ouvrir à l'extérieur de l'entreprise. Procter&Gamble qui déposait le plus de brevets dans le plus grand secret en ne s'appuyant que sur ses ressources a ouvert son département R&D. Ce département est de venu plus productife et moins onéreux.

Posted via web from Dialog or Death

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