Le dillettante a édité un petit roman de Cyril Montana, La faute à Mick Jagger. Outre les 40 ans de 1968, le lire est un plaisir savoureux. Je ne résiste pas à la tentation de deux petits extraits.
Le premier sur les Cockers qui nous renvoit un peu à ce coeur de l'Amérique profonde qui a élu Georges Bush. "Il paraît qu'à force de se reproduire entre eux les cockers sont devenus les chiens les plus cons de la planète. La consanguinité ça fait des dégâts, ce doit être comme les Berrichons ou les Texans, et tous ceux qui vivent au milieu d'un pays. Les uns sur les autres avec les mêmes idées qui baisent entre eux. Sans mouvement, sans nouvelles têtes. C'est ça le terreau du fascisme. Les cockers sont des fascistes qui s'ignorent."
L'autre extrait est une conversation entre un jeune fils et le père atteint d'une maladie incurable à force d'injections nocives. "Mais qu'es-ce qui m'arrive Papa, est-ce que je suis fou, dis. Et ce dernier de lui répondre. Tant que tu te poses la question ça va, car il n'y a que les fous qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont." Je ne pense pas que Bush doive se poser beaucoup de questions de ce type. Ce qui est fou pour lui, c'est la perspective d'un noir ou d'une femme à la présidence.
L'autre extrait est une conversation entre un jeune fils et le père atteint d'une maladie incurable à force d'injections nocives. "Mais qu'es-ce qui m'arrive Papa, est-ce que je suis fou, dis. Et ce dernier de lui répondre. Tant que tu te poses la question ça va, car il n'y a que les fous qui ne se rendent pas compte qu'ils le sont." Je ne pense pas que Bush doive se poser beaucoup de questions de ce type. Ce qui est fou pour lui, c'est la perspective d'un noir ou d'une femme à la présidence.
2 commentaires:
ce n'est pas très gentil pour les cockers mais assez juste pour l'Amérique profonde.
Pierre
Je vous l'accorde mais j'ose espérer qu'ils me pardonneront.
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