- Le concurrent est déjà présent dans tous les panels et forums que vous consultez. Vous pouvez y être aussi. Il suffit d’être prudent et de ne pas y dévoiler tout. On peut attendre un mois avant un lancement pour rassembler une micro-communauté privée (on n’y reçu que sur invitation) sans prendre le risque de se faire voler une idée. La période nécessaire pour éviter le piratage d’une idée dépendra d’une industrie à l’autre, mais cela se gère.
- La foule, c’est un fantasme. Tout marketer aimerait attirer les foules. En réalité il fait 80% de son chiffre avec 2,5% de ses clients aux Etats-Unis et je ne vois pas enquoi ce serait différent chez nous. En Belgique cela signifie que 100000 personnes font son bonheur et que parmi elles, il y a 5 à 10% de lead-users, c’est à dire 5 à 10000 personnes accessibles en permanence via le web.
- L’influenceur, on vient d’en parler. Il rapportera plus qu’un blogueur que vous paieriez pour dire du bien de vous et dont l’influence reste très aléatoire dans la majeure partie des cas, en tout cas pour les biens de grande consommation.
- Le prospect, le media social permet évidemment de l’identifier. Certaines entreprises aux USA font 15% de leurs ventes via un fan club. La règle du web est la confiance dans l’avis des pairs.
- Le client, bien sûr. Et il y rencontrera d’autres clients. Et ils s’entraideront. Et si jamais ils sont tous mécontents, ils le diront mais vous le saurez immédiatement et vous pourrez répondre, réagir. C’est ce qu’à fait le partron de Domino’s sur You Tube. J’en parle plus bas.
- Un besoin non satisfait s’exprime sur le web. Voici quelques besoins qui sont autant d’opportunités. Il y a des moteurs de recherches sur les media sociaux qui permettent de scanner des mots, des marques. J’ai des intérêts dans une petite start-up belge qui crée, produit et vend des rasoirs à lames en ligne. Ils recherchent les mots Gilette, Wilkinson ou Schick sur Seesmic.com et arrivent sur des messages sur Twitter de consommateur mécontents ou contents de leurs marques actuelles et les encouragent à venir essayer Razwar.com. Ils ont eu des articles au 4 coins du monde et leurs ventes explosent. Ils comptaient ne vendre qu’en ligne, ils ont des distributeurs espagnols et australiens qui veulent vendre leurs produits. La contrainte c’est de se dire qu’on doit être le plus performant possible pour éviter ces clients mécontents. Oui, cela a toujours été le cas. Maintenant plus que jamais. Rester absent des réseaux sociaux , c’est confirmer implicitement tout ce qui s’y dit. N'
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