23 avril 2010

Qui le marketer risque-t-il de rencontrer dans les media sociaux ? Craintes d'intrusions et de perte de temps.

C’est évidemment la grande question à une époque où le temps de tous est compté. Ce serait un comble de devoir passer du temps avec des gens inintéressants pour nous. Je peux le comprendre même si je crois qu’il y a des gens de prime abord inintéressants qui finissent par l’être plus qu’on ne croit. Si BMW ne devait s’adresser qu’aux gens qui en achètent ils pourraient réduire la couverture de leurs campagnes publicitaires. Mais voilà pour ceux qui en achètent, le regard envieux ou admiratifs des autres est aussi important que la voiture. 90% des belges sont convaincus que les voitures allemandes sont les plus fiables or il n’y a pas 90% de belges qui roulent en voiture allemande. Ils ont une image importée. Parler aux gens qui importent ces images et les diffusent après n’est pas inutile. Bref, il n’est pas si simple de déterminer qui est utile ou qui ne l’est pas sur un media social. Mais la crainte porte en général sur l’intrusion possible  des cas suivants : un concurrent, la foule, l’influenceur, le prospect, le client, un besoin non satisfait. Passons les en revue.


-       Le concurrent est déjà présent dans tous les panels et forums que vous consultez. Vous pouvez y être aussi.  Il suffit d’être prudent et de ne pas y dévoiler tout. On peut attendre un mois avant un lancement pour rassembler une micro-communauté  privée (on n’y reçu que sur invitation) sans prendre le risque de se faire voler une idée. La période nécessaire pour éviter le piratage d’une idée dépendra d’une industrie à l’autre, mais cela se gère.

-       La foule, c’est un fantasme. Tout marketer aimerait attirer les foules. En réalité il fait 80% de son chiffre avec 2,5% de ses clients aux Etats-Unis et je ne vois pas enquoi ce serait différent chez nous. En Belgique cela signifie que 100000 personnes font son bonheur et que parmi elles, il y a 5 à 10% de lead-users, c’est à dire 5 à 10000 personnes accessibles en permanence via le web.

-       L’influenceur, on vient d’en parler. Il rapportera plus qu’un blogueur que vous paieriez pour dire du bien de vous et dont l’influence reste très aléatoire dans la majeure partie des cas, en tout cas pour les biens de grande consommation.

-       Le prospect, le media social permet évidemment de l’identifier. Certaines entreprises aux USA font 15% de leurs ventes via un fan club. La règle du web est la confiance dans l’avis des pairs.

-       Le client, bien sûr. Et il y rencontrera d’autres clients. Et ils s’entraideront. Et si jamais ils sont tous mécontents, ils le diront mais vous le saurez immédiatement et vous pourrez répondre, réagir. C’est ce qu’à fait le partron de Domino’s  sur You Tube. J’en parle plus bas.

-       Un besoin non satisfait s’exprime sur le web. Voici quelques besoins qui sont autant d’opportunités. Il y a des moteurs de recherches sur les media sociaux qui permettent de scanner des mots, des marques. J’ai des intérêts dans une petite start-up belge qui crée, produit et vend des rasoirs à lames en ligne. Ils recherchent les mots Gilette, Wilkinson ou Schick sur Seesmic.com et arrivent sur des messages sur Twitter de consommateur mécontents ou contents de leurs marques actuelles et les encouragent à venir essayer Razwar.com. Ils ont eu des articles au 4 coins du monde et leurs ventes explosent. Ils comptaient ne vendre qu’en ligne, ils ont des distributeurs espagnols et australiens qui veulent vendre leurs produits.  La contrainte c’est de se dire qu’on doit être le plus performant possible pour éviter ces clients mécontents. Oui, cela a toujours été le cas. Maintenant plus que jamais. Rester absent des réseaux sociaux , c’est confirmer implicitement tout ce qui s’y dit. N'

Dans un prochain post j je parlerai du client vital que vous y rencontrerez plus certainement qu'ailleurs. Et n'oubliez pas le nuage de cendres Islandais. il a rappellé à toutes les compnagnies d'aviation et aux tours operators l'importance des tweets et des pages sur Facebook. Certains d'entre eux ont mieux réagis que d'autres. Certains plus vite que d'autres.Ils y gagneront de précieux ambassadeurs. Il est évident que le nuage n'était pas de leur faute. le dire, aider leurs clients et permettre à leurs clients de s'aider n'est pas inutile non plus. Il y a un papier intéressant à lire sur le sujet, ici de Mathieu Bruc.

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On this blog I want to share views and opinions about business and more specifically about Brands, Consumers, Marketing, market research, innovation, loyalty, etc., all those business aspects that are deeply affected by social media.
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